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Manger sain : Yuka, puis MyLabel

Publié le: 18/07/2019  |  Par: Guide Informatique  
Manger sain : Yuka, puis MyLabel

Yuka et MyLabel, deux applications gratuites qui permettent d’estimer la qualité de ses achats : quels sont les éléments bons pour votre organisme, et quels sont les produits que vous ne souhaitez pas acheter ?

De nos jours, de multiples produits artificiels apparaissent, ainsi que de nouvelles saveurs. En parallèle, les populations se soucient de plus en plus de ce qu’elles consomment, et notamment ce qu’elles mangent. Quelle est la qualité de ces aliments ? Pour le savoir, nous vous présentons Yuka et MyLabel, qui facilitent la lecture des étiquettes nutritionnelles.    

La part du gouvernement français

Le Ministère de la Santé a mis en place le Nutri-Score : une notation des éléments composant chaque produit, grâce à un code couleur. Toutefois, alors qu’il est destiné à encourager les consommateurs à s’alimenter sainement, il est peu utilisé car les marques ne veulent pas voir leurs offres mal notées aux yeux de leurs clients. Elles préfèrent donc l’éviter.  

Yuka, disponible gratuitement depuis janvier 2017

Grâce à son code-barres, l’application évalue la qualité des produits et vous fournit une note (ou plutôt une couleur entre rouge/mauvais et vert/bon). Les critères considérés portent à 60% sur la nutrition (sel, sucre, graisses, énergie etc.), les additifs utilisés à 30% et la dimension biologique grâce à la certification agriculture biologique ou non (10%). Yuka propose également une explication détaillée en temps réel pour chaque produit scanné. A long terme, Yuka pourvoit un suivi alimentaire pour les plus intéressés.

Si un produit est encore inconnu du processeur, vous pourrez l’enregistrer par vous-même et demander conseil à l’application. Finalement, si l’aliment que vous scannez possède malheureusement un mauvais score, l’application vous propose un produit similaire alternatif plus sain, ayant une meilleure note.  

Disponible aussi pour les produits cosmétiques

La société Yuka a souhaité développer son champ d’action et s’est attaquée aux offres de beauté cosmétiques, du savon au maquillage. L’évaluation du produit est effectuée selon sa composition, les ingrédients utilisés et ce qui est néfaste pour l’organisme et l’environnement.  

Comment est recueillie la data ?

En 2019, Open Food Facts (OFF) a conçu une base de données dite communautaire, ouverte et libre de droits. Elle regroupe 250 000 aliments et leurs attributs. L’organisation vérifie chaque renseignement avant publication. OFF travaille avec Yuka, et les deux plateformes s’auto-alimentent. Cela permet une base de données complète et opérationnelle, reconnue par les experts de l’agroalimentaire.    

Comment se rémunère Yuka ?

Comme dit précédemment, l’application Yuka est complètement gratuite. Financièrement, elle fonctionne grâce à des dons, et avec la commercialisation de son suivi alimentaire nutritionnel (60€ pour 10 semaines). Par la suite, la plateforme souhaiterait développer des propriétés supplémentaires, payantes.  

Le petit défaut de l’application Yuka ?

Les prix des aliments, plus ou moins élevés, ne sont pas considérés par la plateforme. En ce sens, les alternatives proposées sont parfois non avantageuses en termes d’argent pour les consommateurs.

Également, il n’existe pas (encore) la possibilité de rechercher par soi-même un produit spécifique ou une marque dite sur l’application. Vous êtes obligés de passer par l’étape « scan », vous ne pouvez pas seulement vous renseigner par simple curiosité.  

Aujourd’hui, Yuka n’est plus la seule plateforme évaluant la qualité des produits. MyLabel a fait son apparition en avril 2019. Sa particularité est un peu différente de sa rivale, et les deux applications peuvent alors se compléter.

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