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La naissance du Cloud Computing

Publié le: 29/07/2013  |  Par: Guideinformatique  
La naissance du Cloud Computing

Un nouveau concept a fait son apparition dans le monde de l’informatique: le Cloud computing. Cette expression académique est dans toutes les bouches des professionnels de l’informatique depuis quelques années et désigne un nouveau mode de gestion de l’informatique. Analyse :

L’informatique dans les nuages

Le NIST (National Institute of Standards and Technology) a défini le Cloud Computing comme étant l'accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques partagées configurables.

En règles générales, les fournisseurs de services informatiques en Cloud facturent la licence une seule fois, puis des frais de maintenance et de mise à jour de façon mensuelle.

Le Cloud computing regroupe plusieurs notions émergeantes dans le milieu informatique, et notamment le SaaS et le Iaas. Le Saas (software as a service) correspond à des logiciels mis à disposition via réseau, exemple : google apps ou encore gmail. Adobe propose également toute sa gamme de logiciels en mode Saas. Le Iaas (Infrastructure as a service) quant à lui consiste à offrir un accès à un parc informatique virtualisé sur lequel l’utilisateur peut installer son propre système d’exploitation et ses applications.

Un bouleversement pour chaque acteur du marché

L’arrivée du Cloud computing sur le marché a totalement changé la façon de consommer l’informatique, tant pour les entreprises que pour les particuliers. Le consommateur a désormais accès aux services dont il a besoin sous la forme de forfaits, il paie de façon régulière et en fonction de sa consommation. On peut apparenter cela à de la location informatique. Les bases de données et serveurs alimentant les services en Cloud sont hébergés chez le prestataire et libèrent ainsi le consommateur de ces contraintes.

Les entreprises qui ont adopté les services TI en Cloud inscrivent désormais leurs dépenses informatiques dans leurs comptes d’exploitation et non plus dans les investissements, ce qui implique un changement non négligeable d’un point de vue comptable.

Du côté des éditeurs informatiques, l’adoption du Cloud dans leur gamme de produits impose une certaine rigueur : le code informatique se doit d’être plus léger et les normes de sécurité renforcées pour s’adapter aux contraintes et aux risques liés aux réseaux sur internet.

Le Cloud en chiffres

Le marché du Cloud a mis un certain temps à rentrer dans les mœurs des professionnels du secteur, mais il connait aujourd’hui une croissance folle : en France par exemple, le Cloud a enregistré une croissance de 385 % contre seulement 3 % pour le modèle classique.

De façon globale, le Cloud mondial enregistre une hausse exponentielle, notamment grâce aux services Iaas qui connaissent un fort succès. En 2012, les dépenses mondiales liées au Cloud computing public se sont élevées à 111 milliards de dollars US et ce chiffre est estimé à 131 milliards pour 2013. Sur 2012, le Iaas a compté pour près de 6% dans ces dépenses et devrait augmenter encore d’un point ce rapport, dénotant la folle croissance de ce dernier marché.

Ainsi, le Cloud offre différents niveaux de services à l’utilisateur qui peut choisir le degré d’implication qui souhaite avoir sur son informatique. Cette technologie a été rendue possible avec l’amélioration des réseaux, la puissance de serveurs d’aujourd’hui et la rapidité de connexion. L’air du Cloud vient avec le web 2.0 et le nomadisme de la population. L’ouverture des marchés à l’international et la globalisation de l’économie ont ainsi forcé l’industrie de l’informatique à s’adapter et nous constatons aujourd’hui les nouvelles perspectives qui s’offrent à elle. Le Cloud computing a ainsi la tête dans les nuages mais il garde néanmoins les pieds sur terre car nombreux sont les risques et le défis à relever.

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