A la suite du premier sommet de l’Intelligence Artificielle (IA) organisé les 30 avril et 1er mai à Dubaï, les Emirats arabes unis souhaite aujourd’hui développer leur expertise en termes de stratégie digitale et d’IA. La finalité ? S’imposer en tant que leader de ce marché dès 2031.
La transition digitale du pays
Il y a 50 ans, les Emirats arabes unis menaient la danse grâce à leur exploitation notable de pétrole. Mais aujourd’hui, cette industrie ne représente plus que 5% de l’économie du pays, voire moins. La nation doit alors saisir le virage et choisit le numérique pour cela, et plus précisément l’IA. Le grand objectif est de devenir une économie de la tech. Leur stratégie principale attire des experts et des talents du digital pour approfondir notamment la sécurité et ses écosystèmes. Aussi, les Emirats arabes unis souhaitent traiter l’IA dans de nombreux secteurs (que ce soit l’éducation ou même l’environnement).
Le plan IA
Pour débuter le programme, un ministère de l’IA a vu le jour, et un conseil national de l’IA et de la blockchain est paru. La politique du pays va jusqu’à implémenter la technologie IA dans les programmes scolaires dès les petites classes. Il s’agit de développer l’ensemble des représentations et des connaissances autour de l’IA pour toute la population. En ce sens, chacun s’adapte à l’innovation quelque soit son âge et sa profession, dans le but d’intégrer de l’IA partout. Aussi, le ministère de l’IA s’intéresse grandement à accroître l’étendue et déployer la technologie et le nombre de secteurs qu’elle affecte. Par ailleurs, de nombreux dirigeants dans les pays de Moyen-Orient approuvent et confirment la montée de l’IA dans leurs entreprises et dans leurs stratégies.
Une entente avec la France
Les Emirats arabes unis sont allés jusqu’à signer un partenariat avec la France récemment et ont annoncé un investissement d’un milliard d’euros vers les sociétés françaises innovantes. Également, le pays envisage de rejoindre le Groupe International d’experts en Intelligence Artificielle (G2IA), le projet franco-canadien mettant en avant l’éthique. L’alliance promouvoit un fort développement de l’IA et le partage de connaissances autour de ce phénomène. La France et le Canada souhaitent rassembler leurs forces pour contrer les grandes puissances que sont la Chine et les Etats-Unis.
Ainsi, cette « stratégie IA 2031 », comme elle est nommée, a pour principal objectif d’étendre grandement la portée et l’utilisation des nouvelles technologies, ainsi qu’imprégner l’ensemble de la population. Par ailleurs, les Emirats arabes Unis ou d’autres pays comme la France possèdent de grandes attentes en matière d’IA.