C’est une grande première pour les sciences, l’IA et ses chercheurs ont conçu le 1er vaccin contre la grippe, sans l’aide de l’Homme. En effet, même dans ce domaine de recherches, l’IA fait son apparition et s’implante, et des objets connectés prennent le relais sur l’humain pour s’occuper des patients.

L’élaboration d’un premier vaccin

Des machines telles que des ordinateurs ont déjà apporté leur contribution à l’élaboration de divers remèdes. Mais au cours de ce mois de juillet 2019, un palier a été dépassé. Des chercheurs australiens de l’université de Flinders se sont intéressés à un vaccin contre la grippe, et ont développé un nouveau programme. C’est la technologie Search Algorithm for Ligands (SAM, ou algorithme de recherche pour médicaments en Français) qui a été employée ici dans cette exploration. Il s’agit d’un algorithme de recherche destiné à assembler les molécules et composants nécessaires pour synthétiser de nouveaux médicaments. L’objectif est de créer des combinaisons impensables, et découvrir de nouvelles solutions. En ce sens, les chercheurs ont dû faire apprendre à leur IA de multiples théories et aspects médicaux. Ils espèrent que ce vaccin, confectionné par des machines artificielles, sera bien plus efficace que ceux existants, de façon à les remplacer.

La plus-value de l’algorithme SAM

Les chercheurs sont à l’origine des recherches et des propositions de médicaments, et c’est ensuite l’algorithme SAM qui affirme si elles sont, oui ou non, efficaces et possèdent le potentiel pour guérir ou protéger contre une certaine maladie. Aussi, le programme met en lumière pourquoi certains composants fonctionnent ensemble.
Par la suite, les éventuelles solutions ont été testées sur des cellules humaines, puis sur de réels animaux.

Les premiers tests

Ils ont donc été effectués sur des animaux, qui possèdent un système immunitaire proche de l’organisme humain. Ensuite, après l’analyse des résultats, le vaccin a été déclaré concluant et fonctionnant contre la grippe sur les animaux, davantage que les solutions déjà existantes. Il ne reste plus qu’à vérifier sa force sur l’être humain.

Disponible dans 3 ans

Après ces différents tests animaux, il a été décidé que le vaccin serait testé cliniquement durant une année entière sur des humains aux Etats-Unis. Le médicament est puissant, mais est-il adapté au corps et à l’immunité de l’humain ? C’est ce qui est vérifié ici. S’il est confirmé, le vaccin pourra être vendu au grand public d’ici 3 ans.

Également, de nombreux révulsifs pourront alors être réétudiés, mis à jour et développés grâce à l’IA.

Les véritables bénéfices

Cette avancée de l’IA et de la technologie ouvre de nouveaux horizons : les recherches deviendront plus rapides, surement plus avancées, et diversifiées. Ainsi, de nouveaux médicaments seront découverts et apparaîtront.
Economiquement parlant, un gain sera également effectué. En effet, les laboratoires dépensent des sommes astronomiques pour arriver à leurs fins, des sommes qui ne sont pas toujours rentabilisées malheureusement. Ici, c’est la phase pré-clinique qui sera réduite, en durée et en coût.

Découvrir un nouveau vaccin par une IA est une grande première. La technologie prend sa place dans les domaines scientifiques et médicaux, et fournit une aide précieuse aux développements initiés par les humains. La recherche pourrait grandement s’accélérer. Est-ce que ce premier vaccin sera concluant ? Réponse dans un an.