Le taux de spam sur les messageries électroniques est à son plus bas depuis septembre 2003 mais les menaces virales augmentent d’après Symantec.

Le taux de spam sur les messageries électroniques est à son plus bas depuis septembre 2003. C’est l’un des principaux points établis par Symantec dans la dernière édition de son baromètre mensuel Intelligence Report qui décrypte les tendances dans l’univers de la cybersécurité.

En juin 2015, les analyses des e-mails de 157 pays et territoires ont montré que 49,7% d’entre eux ont été répertoriés comme indésirables par un réseau de 58 millions de capteurs. (-1,8 point par rapport au mois de mai).

Le taux de phishing baisse aussi : 1 message sur 2448 en moyenne. Sachant qu’au global, environ 1 mail sur 319 contient une forme de malware. La proportion est de 1 pour 230 dans le secteur des transports, de l’énergie et des télécommunications ; de 1/231 dans l’agriculture ; de 1/245 dans les services publics.

Ainsi, le secteur qui comprend le plus de spam est l’industrie minière avec 56,1% contre 53,3% pour le BTP, 53,1% pour la vente au détail et 52,6% pour les services aux entreprises

Les plus petites entreprises sont principalement touchées (38,1% concernent les structures de 1 à 250 salariés) ainsi que les plus grandes (25,1% au niveau des sociétés de plus de 2501 collaborateurs). La pièce jointe reste l’outil préféré pour diffuser le malware à l’inverse du lien hypertexte.

Quelques chiffres

Les rançongiciels (logiciels malveillants), d’après Symantec sont également en pleine expansion avec 477 000 attaques détectées.

Un zero-day a été dévoilé en juin vis-à-vis de la question des failles de sécurité. Référencée CVE-2015-3113, ce dernier concerne un dépassement de capacité mémoire avec le plugin Flash d’Adobe.

Le nombre de vulnérabilités reste stable: En avril, on en comptait 540 contre 526 en mai et en juin. Les malwares créés, quant à eux, progressent: Ils sont 57,6 millions détectés en juin contre 44,5 millions en mai.

Sur mobile, une seule famille de malware a été découverte en juin. Mais le nombre de variantes par famille augmente régulièrement (désormais de 40).

Sur les réseaux sociaux, les menaces se multiplient et sont véhiculées par les utilisateurs (dans 83 % des cas). Mais d’autres formes apparaissent : invitation à rejoindre un groupe ou un événement à condition de partager des données ou d’envoyer un SMS surtaxé (11 %), déclenchement de l’installation d’un malware avec un faux bouton « J’aime » (5 %) ou encore invitation à utiliser une fausse application qui vole des données personnelles (1,4 %).