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La virtualisation réduit les coûts du SI : Réalité ou leurre ?

Publié le: 17/02/2014  |  Par: Groupe DFI  
La virtualisation réduit les coûts du SI : Réalité ou leurre ?

La question mérite d'être posée. L'adoption d'architecture virtualisée au sein des entreprises a souvent été portée par la présomption que cela engendrerait des réductions des coûts liés au SI. Cela est d'autant plus vrai pour les sociétés de taille moyenne où il est souvent difficile de défendre l'importance du SI. La mutualisation des ressources au sein d'une entité est en effet supposée réduire les coûts mais cette économie est-elle avérée ?


Depuis l'arrivée de solutions spécifiques au milieu des années 2000, le gain économique associé n'est pas simple à quantifier et ce pour plusieurs raisons. Les solutions de virtualisation ont bien entendu un coût d'acquisition mais engendrent également un coût de maintenance et d'installation. Une architecture virtualisée nécessite en effet plus de compétences pour la maintenance car des techniciens d'un niveau d'expertise avancé sont requis. Elles nécessitent également des infrastructures plus riches telles que des serveurs d'entreprise évolutifs et sécurisés. Les architectures virtualisées conduisent aussi à la consommation de ressources supplémentaires.


Devant ce constat un peu sombre, on peut se demander pourquoi la virtualisation des serveurs a rencontré autant de succès au cours de ces 5 dernières années. Certainement parce que les gains pour les sociétés utilisatrices se retrouvent aussi et surtout dans des domaines beaucoup plus fonctionnels, opérationnels et OPEX.
La virtualisation offre une multitude d'avantages qui évincent les considérations ci-dessus. Parmi ces avantages, on compte notamment :
• Un meilleur maintien en condition opérationnelle assuré par le service informatique auprès des utilisateurs
• Au-delà d'un gain financier direct, un gain en temps que les administrateurs peuvent dédier à d'autres tâches et projets à plus forte valeur ajoutée
• Une meilleure maîtrise des ressources affectées
• Une meilleure sécurité pour les systèmes gérés
• Sur la partie OPEX, des bénéfices indirects dus à la diminution des serveurs physiques concernent la réduction des couts :
          - De maintenance
          - Electriques
          - De refroidissement
          - D'Hébergement


Et les bénéfices ne s'arrêtent pas là. Tout d'abord, il faut savoir que toutes les versions des logiciels de virtualisation disponibles ne sont pas onéreuses. Il est ainsi possible d'installer un hyperviseur (OS de virtualisation) de base mais fiable pour un coût licence égal à 0 ! Il existe ensuite toutes sortes de licences avec fonctionnalités plus ou moins avancées à coût variable.
Cette analyse plutôt orientée serveur est également applicable dans le domaine du « End User Computing » notamment avec le VDI (Virtual Desktop Infrastructure) même si les logiques de licence (essentiellement Microsoft) sont sensiblement différentes.
Quoiqu'il en soit, la virtualisation contribue pour beaucoup à la réduction des coûts du SI, c'est indéniable. La question qu'il faut se poser maintenant est : Quels autres moyens sont mis à disposition pour continuer dans cette direction ?

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