MENU
THEMES

Pourquoi vous avez absolument besoin d’un réflectomètre optique

Publié le: 08/05/2018  |  Par: FLUKE NETWORKS  
Pourquoi vous avez absolument besoin d’un réflectomètre optique

Par Robert Luijten, Expert Test & Mesures chez FLUKE NETWORKS

Une fois votre câble à fibre optique installé, vous devez certifier l’infrastructure de câblage à l’aide d’un instrument de test de la perte optique appelé aussi OLTS pour Optical Loss Test Sets. C’est l’outil dont vous avez besoin pour la certification de niveau 1 et le plus précis pour mesurer la perte afin de garantir la prise en charge de l’application. Malheureusement, il existe des liaisons fibres optiques stratégiques qui dépassent largement vos tolérances de perte pour l’application. Vous devez donc dépanner ces liaisons afin de pouvoir corriger les problèmes et passer à votre tâche suivante. Or, plus vite vous identifiez les problèmes, plus vite vous pouvez les corriger !

Toutefois, votre OLTS ne peut pas vous indiquer exactement l’emplacement où la perte a lieu le long de la liaison et vous n’avez pas le temps d’inspecter les connecteurs de chaque liaison défectueuse pour déterminer une contamination ou essayer d’identifier visuellement une coupure (qui pourrait se trouver à n’importe quel endroit) à l’aide d’un localisateur visuel de défauts (VFL). Mais si vous disposez d’un réflectomètre optique temporel (OTDR), vous pouvez être tranquille. Car c’est l’outil de dépannage idéal.

Les réflexions vous en disent plus

Les problèmes des liaisons à fibre optique peuvent être causés par des microcourbures, des tortillements et des coupures le long de la fibre optique, des connecteurs contaminés, des épissures défaillantes et par un certain nombre d’autres incidents liés à l’installation, à la gestion des câbles ou au raccordement sur le terrain. Heureusement, votre OTDR peut détecter une lumière réfléchie ou une rétrodiffusion, puis en identifier et mesurer la perte. L’accès à ce niveau de détail avec un OTDR vous donne une image complète de l’installation de la fibre optique et de la qualité globale de la finition.

Même si l’application utilise seulement la longueur d’onde inférieure pour la transmission, lors du dépannage à l’aide de votre OTDR, il est préférable d’effectuer le test à 850 et 1300 nm pour le multimode, et 1310 et 1550 pour le monomode. Normalement, la longueur d’onde plus importante présenterait une perte inférieure, mais si la fibre optique est sous contrainte, la longueur d’onde supérieure présentera une perte significativement supérieure et le problème sera facile à détecter.

Il est également important d’effectuer le dépannage dans les deux sens. Une épissure non concordante pourrait ressembler à un gain (par exemple, perte négative) et présenter trop de perte (fausse perte) dans l’autre sens. Mais si vous effectuez un test bidirectionnel qui effectue la moyenne de perte (le cas échéant, dans le test de niveau 2), vous obtiendrez la perte réelle.

Tout est question de trace

Lorsque vous effectuez un dépannage avec un OTDR, vous terminez par une signature graphique de la perte de la fibre optique au niveau de sa longueur. Si un fichier de trace d’OTDR peut sembler difficile à appréhender, il illustre dans les détails la liaison à fibre optique qu’il teste avec chaque creux ou pic révélant le type d’événement.

Les utilisateurs expérimentés d’OTDR reconnaîtront les événements avec réflexion du graphique OTDR des connecteurs du testeur, les cordons d’amorce, les connecteurs, les épissures mécaniques, les épissures par fusion, les fibres optiques non concordantes et l’extrémité de la liaison. En outre, ils sauront que les petites anomalies qu’ils constatent après l’extrémité de la liaison sont des échos qui ne correspondent pas à des événements réels et dont il est inutile de se préoccuper.

Autres avis d'Experts ...

Quand ils ont besoin d'interagir avec les marques, les clients veulent désormais utiliser les mêmes outils qu’ils utilisent quotidiennement pour leurs communications personnelles. Alors qu’ils s’appuient moins sur les appels vocaux mais de plus en plus sur le messaging, les réseaux ...

Réagir à cet article