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Les erreurs de collecte en entrepôt coûtent chaque année près de 300 000 euros aux entreprises

Publié le: 22/01/2013  |  Mis à jour le: 18/02/2013  |  Par: Guideinformatique  
Les erreurs de collecte en entrepôt coûtent chaque année près de 300 000 euros aux entreprises
Confrontées à une pression concurrentielle accrue et à la nécessité de réduire leurs coûts, les entreprises font le point sur les technologies et procédés pouvant les y aider.

Selon une étude récente menée par Intermec, Inc. (NYSE: IN), les centres de distribution perdent en moyenne 300 000 euros par an en raison d’erreurs de collecte de données en entrepôt.

En ce début d’année, alors que les entreprises sont confrontées à une pression renouvelée en termes de productivité et de diminution de leurs coûts, la nécessité de disposer de procédés de distribution irréprochables n’a jamais été aussi importante. Il est fondamental de concrétiser des objectifs de productivité et de précision pour améliorer les marges, raison pour laquelle plus de la moitié (59 %) des managers se tournent vers les mesures de type ‘’Perfect Order’’ pour identifier les secteurs susceptibles d’amélioration.

 Cette étude, qui a porté sur 250 responsables de la distribution et des chaînes d’approvisionnement aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne, souligne que les erreurs de préparation ou de collecte des commandes coûtent environ 17 euros, plus de la moitié des entreprises (52%) signalant un taux d’adéquation des commandes inférieur à 97 %.  Pour 19 % des autres sociétés, aucune mesure de ces coûts n’est faite à ce jour, ce qui laisse à penser que les pertes cumulées pour la chaîne logistique sont probablement supérieures.

 Sans grande surprise, les entreprises qui ont récemment évalué leur flux de travail ont constaté que le poste lié à la préparation des commandes (47 %) peut facilement faire l’objet d’économies. Pour celles qui utilisent la métrique de type Perfect Order, les opportunités d’économies supplémentaires sont claires, les livraisons complètes (43 %) apparaissant comme le poste le plus rentable pour le résultat financier de l’entreprise.

 Amélioration des marges dans le centre de distribution :

  • Avec près de huit managers sur dix (79 %) cherchant à réaliser des économies pouvant aller jusqu’à 19 % en moyenne, il paraît évident qu’ils portent une attention toute particulière aux technologies et procédés existants ;
  • Près des trois-quarts (74 %) des managers estiment que l’augmentation de l’automatisation dans les centres de distribution aurait l’impact le plus important sur la profitabilité. Le même pourcentage considère que cela est également vrai pour l’adoption de nouvelles technologies;
  • Plus de la moitié des managers (51 %) estiment néanmoins que l’adoption de nouvelles technologies par les salariés représente un « défi majeur », et que celles-ci doivent être intuitives et simples d’utilisation. 49 % considèrent qu’il reste difficile d’identifier les secteurs du centre de distribution, au sein desquels les investissements pourraient être les plus rentables ;
  • Plus des deux tiers des managers (68 %) estiment que la mobilité et la flexibilité des salariés sont des éléments clés pour améliorer la profitabilité – une opinion très répandue aux Etats-Unis (76 %) et en Grande-Bretagne (84 %)

 La technologie sur le lieu de travail

  • Alors que les effets positifs des technologies nouvelles et de l’automatisation sur les résultats financiers de l’entreprise sont parfaitement reconnus, près d’une société sur quatre (23 %) continue d’utiliser le papier pour les procédures ;
  • Malgré l’emploi continu du papier, la grande majorité des entreprises reconnaissent que des technologies modernes sont nécessaires pour améliorer les performances du centre de distribution. 72 % des managers estiment par exemple que les systèmes multifonctionnels sont des outils déterminants pour assurer une flexibilité adéquate des salariés, leur offrant notamment la capacité de prendre en charge des tâches supplémentaires ;
  • Les grandes tendances technologiques actuelles incluent l’adoption de la  RFID. Plus de la moitié (52 %) des managers interrogés font appel à cette technologie dans le cadre du centre de distribution. Ils sont plus nombreux en Allemagne (60%). Enfin, près du quart (24 %) des managers utilisent actuellement des dispositifs à commande vocale.

 Ian Snadden, vice-président d’Intermec pour la région EMEA, explique : « Cette enquête souligne une fois encore l’impact très pénalisant des erreurs de collecte de données pour les entreprises. Faute d’y remédier, les entreprises continueront de subir des pertes significatives dans leurs performances et leurs résultats financiers. Confrontées à ces pertes, et à la lumière des économies qui doivent être réalisées dans l’ensemble des centres de distribution, il n’est plus concevable de ne pas adopter les procédés et les outils qui feront toute la différence. »

À propos de l’étude

Cette étude a été menée auprès de 250 hauts responsables de chaînes d’approvisionnement dans des entreprises comptant plus de 500 employés et appartenant à différents secteurs industriels : commerce de détail, fabrication, distribution, transports, produits chimiques, logistique, produits pharmaceutiques, commerce de gros et biens de consommation à rotation rapide (FMCG).

Étude réalisée par le cabinet Vanson Bourne pour le compte d’Intermec. 

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