Le Club de la sécurité de l'informatique français (Clusif) qui avait mené une étude sur les menaces informatiques et les pratiques de sécurité dans les entreprises en juin 2014, avait conclu que les entreprises, même averties des risques, n'employaient pas les moyens nécessaires pour assurer la protection de leurs données. 

Les premières conclusions de l’étude Ipsos/Navista sur l’informatique des PME françaises, publiées fin janvier, ne sont guère plus satisfaisantes. Avec un chiffre pourtant important des entreprises qui détiennent des terminaux mobiles (PC-portable, smartphone ou tablette), les entreprises françaises somblent peu équipées en matière de sécurité.

 Selon Ipsos, (l'institut de sondage, 26 % des PME n’utilisent pas d’anti-virus et seules 36 % seraient protégées contre l’hameçonnage par un outil dédié. Plus de la moitié 52 % indiquent disposer d’un pare-feu. 

Pire, selon Ipsos, « plus de la moitié des PME ne prend aucune autre sorte de disposition pour se protéger des actes de malveillance. 

Toutefois selon Ipsos, 11 % des sondés indiquent avoir déjà été victimes d’actes de malveillance informatique. 

Même si les risques sont connus par les entreprises, elles sont encore trop peu nombreuses à se protéger face aux dangers de la cybercriminalité. l

Pour obtenir ces chiffres, Ipsos a sondé 300 chefs ou directeurs informatiques d’entreprises de moins de 100 employés en septembre dernier.