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Etude: Les entreprises françaises utilisent davantage le "nouveau" Big Data que les entreprises anglaises

Publié le: 04/09/2014  |  Par: Guideinformatique  
Etude: Les entreprises françaises utilisent davantage le

Selon une étude menée par Teradata; 61% des entreprises françaises utilisent des techniques évoluées de traitement analytiques pour doper leur efficacité et concrétiser des gains de temps.

Plus de la moitié d'entre elles (54%) affirme que les traitements analytiques de ces « nouvelles » données est efficace pour se différencier des concurrents, selon une enquête de OnePoll*, commanditée par Teradata. 

Les résultats de l'étude soulignent que les entreprises françaises, allemandes et britanniques capitalisent sur les opportunités offertes par le Big Data et les nouvelles techniques analytiques. Cependant, ils démontrent également des différences notables quant aux bénéfices attendus du traitement analytique de ces données. Pour les entreprises françaises et allemandes, l'innovation est au cœur de leurs priorités : 54 % des répondants français et 62% des allemands affirment en effet utiliser le traitement analytique de nouvelles données pour déployer leurs nouveaux projets plus efficacement qu'auparavant. Au contraire, pour 38% des entreprises britanniques, le traitement analytique des données leur permet d'être plus efficaces en améliorant et accélérant l'exécution de tâches existantes.

Des divergences quant à l'importance donnée aux réseaux sociaux

Les divergences existent également quant à l'importance accordée aux données issues des réseaux sociaux : les Allemands (44%) sont deux fois plus nombreux que les Britanniques (22%) à déclarer que les nouvelles données issues des réseaux sociaux sont une priorité. En France, ce chiffre pointe à 35%.

En Allemagne, 53% des répondants déclarent déjà utiliser les données HTML (données utilisées dans la conception des pages Web), contre 36% en France et 17% au Royaume-Uni (17%). Pour les Français, au-delà du HTML, les types de données analysés portent, pour l'essentiel, sur les données provenant des réseaux sociaux (35%), les fichiers textes et les données issues de vidéos (34% pour les deux). Au Royaume-Uni, les principales données utilisées proviennent des web logs et de fichiers texte (25% pour les deux), tandis qu'en Allemagne, les réseaux sociaux et les fichiers textes de type rapport de centres d'appels (45% pour les deux), viennent après l'utilisation des données HTML.

Au Royaume-Uni, il semble que les entreprises aient du mal à gérer leurs volumes de données. 42% des dirigeants britanniques pointent la prolifération des données et leur volume comme le défi principal, contre 35% en France et en Allemagne. 42 % des répondants britanniques estiment que la définition et la compréhension des données constituent un problème au niveau de leur gestion. En France et en Allemagne, les dirigeants trouvent cette problématique moins alarmante (40% en France et 31% en Allemagne).

En France et en Allemagne, pays qui font preuve de davantage de maturité, le défi le plus couramment cité est la difficulté d'associer les nouvelles données aux données existantes dans les bases relationnelles (65 % en France et 54 % en Allemagne, contre 30% sur le Royaume-Uni).

Le retard identifié chez les Britanniques explique sans doute pourquoi 67 % des répondants en Allemagne et en France soulignent des carences en compétences et en outils pour gérer les nouveaux types de données, ce chiffre ressortant à 41% pour le Royaume-Uni. Des chiffres s'appuyant d'ailleurs sur les résultats d'une étude commanditée par Teradata l'année dernière.

48% des entreprises interrogées en France utilisent au moins trois types de « nouvelles » données

Parmi les autres résultats marquants de cette enquête, il ressort que 48 % des entreprises en France et en Allemagne exploitent déjà trois types de nouvelles données non-relationnelles ou davantage, contre 20% au Royaume-Uni. En matière de nouvelles données qui sont à l'étude, 55% des dirigeants en France et en Allemagne déclarent se pencher sur plus d'un type de données, contre seulement 33% pour le Royaume-Uni.
Les données de réseaux sociaux, vidéos, fichiers texte (rapport de centres d'appel par exemple) et HTML sont utilisés par plus de 30% des organisations françaises, selon cette enquête.

Toujours en France, 30% des répondants se penchent sur l'utilisation de la technique d'analyse des pistes de cheminement de l'utilisateur (path analytics). L'enquête démontre que cette technique est celle qui intéresse le plus les dirigeants interrogés sur les trois pays. Cette analyse est un vecteur de visibilité et est utilisée par nombre d'entreprises dans le monde.
En matière de traitement analytique, la problématique la plus urgente en France est de trouver les personnes ayant les compétences adéquates (cité par 61 % des personnes interrogées, contre 63% en Allemagne et 37% sur le Royaume-Uni).

Cette étude a été menée auprès de 300 cadres dirigeants en France, au Royaume-Uni et en Allemagne par Teradata.

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