Après avoir connus trois révolutions industrielles en à peine deux siècles, nous voici désormais entrés dans la 4ème.

En deux cent ans seulement, les pratiques et le fonctionnement des entreprises et des industries ont énormément évolué. Nous sommes passés du fonctionnement à la machine à vapeur à l’utilisation de l’informatique et des ordinateurs, en passant par la révolution électrique. Désormais, les nouvelles technologies s’invitent dans les industries et mettent en route une quatrième révolution industrielle.

Ce récent changement peut toutefois se différencier des trois précédents, car au lieu de remplacer totalement les systèmes déjà existants, il les transforme et les fait évoluer. En effet, la transformation digitale, l’internet des objets, l’interconnexion et la robotisation, prennent une place de plus en plus conséquente dans l’industrie. En approfondissant les méthodes de production déjà existantes et en les améliorant, l’utilisation des Big Data, de l’impression 3D, de la réalité augmenté, du cloud, ou encore de la digitalisation permettent aux machines d’être nettement plus performantes et de résoudre plusieurs problématiques.

Par exemple, dans le secteur de la santé, les nouvelles technologies ouvrent le champs de nouvelles possibilités, plusieurs recherches et expérimentations sont en cours afin d’appliquer la réalité augmentée au domaine médical, le but étant d’avoir accès à des imageries médicales en 3D afin d’aider les chirurgiens durant leurs interventions.

Cette révolution implique également la création de nouveaux métiers, notamment dans le web. Désormais, devenir « Growth hacker », ou encore « chief happinness officer » est possible.

Mais ces nouvelles formulations sont-elles vraiment de nouveaux métiers ? Finalement on se rend compte qu’elles se basent en grande partie sur des métiers déjà existants. Les fonctions d’un growth hacker sont par exemple semblables à celles d’un directeur marketing.

Cependant, le domaine d’action de ces nouveaux métiers peut varier d’une entreprise à une autre. Il est donc assez difficile de déterminer de façon précise leur rôle et leur mission exactes. Les écoles et les formations ont donc beaucoup de mal à suivre ces changements, qui évoluent et se transforment très vite.

L’avènement des start up a joué un rôle important dans l’apparition de ces nouveaux métiers du web, il est donc essentiel pour les entrepises de comprendre et d'utiliser ces changements. Les métiers IT ou les métiers du web sont ainsi devenus, aussi bien pour les start up et PME que pour les grandes sociétés, un enjeu central dans leur stratégie de développement.