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Avis d'expert : Fibre optique, le point sur les réseaux optiques passifs

Publié le: 24/05/2017  |  Mis à jour le: 24/05/2017  |  Par: Guide Informatique  
Avis d'expert : Fibre optique, le point sur les réseaux optiques passifs

Ces dernières années, les réseaux optiques passifs se sont généralisés dans les entreprises. Robert Luitjen, l’expert de FLUKE NETWORKS, vous propose de faire le point en 3 leçons.

Comment fonctionnent-ils ?

Il s’agit en fait d’une architecture de fibre optique point-multipoint qui permet de diviser le signal issu de la fibre monomode en plusieurs signaux à l’aide de répartiteurs optiques passifs. Les signaux sont transmis simultanément dans les deux sens sur des longueurs d’onde distinctes en utilisant la technologie de multiplexage (WDM) longueur d’onde division — 1310 nm pour les données en amont et 1490 nm pour les données en aval.

Disponible dans une variété de rapports de split par exemple 1 :8, 1 :16et 1 :32, les répartiteurs optiques servent essentiellement le même but qu’un commutateur de réseau, mais ils ne sont pas alimentés électriquement. C’est pourquoi la technologie est dite « passive ».

La fibre monomode qui arrive au séparateur prend sa source à un terminal à ligne optique (OLT) généralement placé dans un centre de données ou une salle d’équipement principal.

À partir du répartiteur, plusieurs fibres se raccordent aux bornes de réseau optique (ONT) qui convertissent le signal optique en plusieurs signaux symétriques pour transmission sur paire torsadée cuivre câblage vers les périphériques utilisateurs.

Quels sont les avantages ?

Puisque les réseaux optiques passifs utilisent la fibre monomode, ils ne sont pas limités par la distance de canaux (100 mètres de cuivre), mais peuvent atteindre au contraire des distances de 20 kilomètres ! Cette caractéristique est idéale pour les installations à grande échelle.

Un autre avantage concerne la réduction les coûts. En effet, les réseaux optiques passifs permettre de réduire le nombre de salles de télécommunications et l’infrastructure de refroidissement qui va avec. Les câbles en fibre optique monomode utilisés dans ces systèmes, plus petits et plus légers, permettent également de limiter les exigences liées à la voie et à l’espace.

Enfin ces systèmes permettent une sécurité accrue, l’élimination des interférences et la dissipation des inquiétudes relatives aux EMI/RFI généralement associées au câblage en cuivre.

Comment tester les réseaux optiques passifs ?

Comme n’importe quel système de fibre optique, un réseau optique passif nécessite un essai de perte d’insertion. Et comme tout système de fibre, la perte globale de la chaîne est basée sur le chemin de bout à bout entre le matériel spécifique d’application, c’est-à-dire le BTA et l’ONT dans le cas du réseau optique passif. Cela signifie que tout ce qui se trouve dans l’intervalle (câbles, connecteurs, répartiteurs et épissures) est affecté par la perte. Enfin, à l’instar de n’importe quel système de fibre optique, la propreté du connecteur reste indispensable. Cela signifie que les connecteurs doivent faire l’objet d’une inspection pour détecter la contamination.

Pour les réseaux optiques passifs, la perte d’insertion acceptable est au minimum de 13 dB et au maximum de 28 dB à une distance de 20 km. La fibre monomode utilisée dans un réseau optique passif doit également être testée aux longueurs d’onde 1310 nm et 1490 nm. Enfin, n’oubliez pas que les cordons de test de référence doivent inclure le connecteur de type poli à angle contact (APC) pour correspondre à ceux utilisés dans les réseaux optiques passifs.

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